Ce dossier a été publié dans Allaiter aujourd'hui n° 90, LLL France, 2012
Voir le dossier Positions d'allaitement, mise au sein, prise du sein
Pour la « position transat » voir le Kit mains libres et le dessin ci-dessous. Voir aussi le livre sur le Biological Nurturing.
Pour la mise en place d’un allaitement optimum ou pour résoudre des difficultés d’allaitement, la position est primordiale. La position qu’a le bébé en corps à corps avec sa mère au moment de la tétée a en effet une influence directe sur la façon dont il prend le sein en bouche et donc sur sa succion, son efficacité au sein, le transfert de lait, sa prise de poids, et la prévention des crevasses et des douleurs chez la mère.
Les bébés ont des compétences
Depuis les années 1980, on a pris conscience qu’à la naissance, le bébé, s’il est mis dans les conditions adéquates, a la capacité de se positionner de lui-même au sein, en pratiquant ce qu’on a nommé le « breast-crawl » : après une naissance naturelle, sans médication, le nouveau-né, posé en peau à peau sur le ventre de sa mère, va être capable de ramper vers le sein, utilisant des réflexes de recherche puis de stimulation du mamelon ; c’est tout un programme qui se déroule et va finalement lui permettre de prendre le mamelon en bouche par lui-même, sans aucune aide extérieure, et de téter (1). D’où la quatrième recommandation de l’OMS-Unicef : « Laisser le bébé en peau à peau pendant au moins une heure et encourager la mère à allaiter quand le bébé est prêt. » (2)
Le peau à peau se pratique immédiatement après la naissance, et également plus tard : le bébé est posé nu ou en couche, à plat ventre, en contact avec le torse nu de sa mère, celle-ci étant en position semi-allongée ; le bébé a la tête sur le haut du thorax maternel (à portée de bisous), et tous les deux sont couverts en fonction de la température de la pièce.
Le peau à peau a de nombreux effets bénéfiques sur le bébé : celui-ci subissant moins de stress, tout un ensemble de facteurs tels que la glycémie, la température corporelle, les rythmes cardiaque et respiratoire... sont plus normaux et plus stables, l’oxygénation est meilleure, il y a moins de pleurs et la succion du sein est meilleure.
Ce qui fait dire que le peau à peau est un véritable soin médical non invasif, et, qui plus est, agréable !
Les effets du contact précoce sur la première tétée ont notamment été démontrés dans une étude faite par Righard et Alade en 1990 (3). Deux groupes ont été observés : un premier groupe dit « contact » où les bébés ont été positionnés en peau à peau sur leur mère immédiatement après la naissance et pendant au moins une heure, et un deuxième groupe dit « séparation » où les bébés ont été mis en contact peau à peau pendant vingt minutes, puis séparés de leur mère pendant vingt minutes. Dans le groupe « contact », sur 38 bébés, 24 (63 %) tétaient correctement (en moyenne vers 49 minutes après la naissance). Par contre, dans le groupe « séparation », sur 34 bébés, 7 seulement (20 %) tétaient correctement, ce résultat étant statistiquement significatif (p<0,001). Un contact peau à peau ininterrompu entre la maman et son bébé pendant la première heure de vie a donc bien un effet bénéfique sur la tétée. D’autres études ont montré que les bébés tétaient mieux et plus longtemps.
Les mères ont des compétences
Plus récemment, Suzanne Colson a montré avec le « Biological Nurturing » que les mères avaient également des compétences pour guider leur bébé au sein quand elles étaient elles aussi mises dans des conditions optimales. La position « transat » qu’elle a décrite permet une nouvelle approche de l’allaitement, plus spontanée.
La mère est installée en position inclinée vers l’arrière (environ 30-35° par rapport à l’horizontale), semi-allongée afin d’être détendue, aussi confortablement que possible, tout son corps soutenu (tête, cou, épaules, bras). Elle peut soutenir son sein, ou pas. La mère et le bébé sont habillés légèrement. Le bébé est installé le corps plaqué contre celui de sa mère, à plat ventre sur son torse, pieds en appui sur elle ou sur un coussin, couché longitudinalement, transversalement ou en oblique (4).
Dans cette position « transat », la mère fait instinctivement un « nid » avec ses bras et guide spontanément le bébé.
Quant au bébé, en appui ventral, il utilise ses réflexes néonataux qui l’aident à se déplacer, prendre le sein et téter efficacement. C’est ainsi que l’appui des pieds lui permet de se déplacer et déclenche ses réflexes buccaux, et que l’appui du menton favorise la prise du sein et la succion.
À l’inverse, en position assise, ces réflexes néonataux peuvent être une barrière à la prise du sein.
En effet, en position assise, la mère doit soutenir le dos du bébé, et il ne peut utiliser ses appuis pour se mettre au sein. Le réflexe de fouissement peut donner l’impression que le bébé dit « non » de la tête, et les réflexes qui, lorsqu’il est à plat ventre, lui permettent de se déplacer, se traduisent, en position assise, par des cercles avec les mains, des mouvements des pieds qui donnent l’impression que le bébé boxe le sein ou se bat avec, et l’éloignent du corps de sa mère, donnant parfois aux mamans l’idée fausse que le bébé « ne veut pas » du sein.
Les balancements de la tête qui devraient lui permettre de trouver le mamelon donnent, dans la position assise, l’impression que le bébé « fait le pivert ». Il n’arrive pas à saisir le sein en bouche, car il n’est pas en appui sur sa mère. Souvent, lorsque le bébé est assez vif et a des difficultés à prendre le sein en position assise, la mère a l’impression de ne pas avoir assez de bras pour le mettre au sein ! Alors qu’en position « transat », la mère a au moins un bras de libre.
Et finalement, le bébé ou la mère se lasse, et on en conclut... que le bébé n’a pas envie de téter, alors qu’il n’est tout simplement pas dans une position qui facilite la prise du sein.
Dans ma pratique professionnelle (je suis sage-femme dans une maternité, en suites de couches), j’ai régulièrement l’occasion, dans des situations où les bébés s’énervent beaucoup au sein et n’arrivent pas à le prendre car ils s’agitent en tous sens, de proposer de mettre le bébé et la maman en position « transat ». Lorsqu’on pose le bébé à plat ventre sur sa mère, soudain, les mouvements incohérents qu’il avait quand sa mère était assise et lui suspendu sur le côté, prennent sens. Le bébé avance et grimpe vers le sein. Les bébés ne tètent pas toujours au premier essai, mais cela rassure beaucoup les mamans de comprendre pourquoi leur bébé fait des gestes qui n’ont pas de sens quand elles sont assises, mais qui prennent sens quand elle sont inclinées.
Quelques repères pour une bonne position
Pour autant, faut-il abandonner toutes les positions d’allaitement autres que la position « transat » ?
Que devons-nous faire de nos brochures de recommandations sur les positions du bébé au sein ?
Au cours des dernières années, les connaissances se sont affinées, nous permettant d’avoir des repères sur ce qu’est une « prise du sein » optimale, et ainsi d’aider les mères lors des difficultés d’allaitement, lorsque la mise en place s’est avérée difficile pour diverses raisons de conditions de naissance ou de problèmes inhérents au bébé ou à la maman. Dans beaucoup de situations, les mères ont besoin d’observer pour apprendre à mettre le bébé au sein. Montrer différentes positions, donner des repères et proposer des conditions propices à la mise en place de l’allaitement... tout cela aidera grandement.
La « prise du sein asymétrique » semble la meilleure façon pour le bébé de prendre le sein en bouche, elle donne une plus grande efficacité de succion, le bébé obtient plus de lait, et il y a moins de risques de douleurs pour la mère.
Dans la prise du sein asymétrique, le mamelon n’est pas centré dans la bouche du bébé, mais décalé vers le palais. Il y a ainsi une plus grande surface d’aréole pressée par la langue. Une grande partie de l’aréole est dans la bouche du bébé, pas seulement le mamelon, et l’aréole est plus visible du côté du nez que du côté du menton du bébé. Le bébé est installé de façon à ce que le mamelon soit face au nez ou au-dessus de la lèvre supérieure du bébé, le mamelon sera ainsi dirigé vers le palais. La mère va attendre que le bébé ouvre grand la bouche, avant de le rapprocher rapidement et de l’amener au sein sans plaquer sa tête. Elle rapproche tout le corps du bébé contre elle par un appui sur les épaules, le bébé abordant le sein par le menton. Le bébé est soutenu au niveau de la nuque et du dos, ventre contre ventre, le visage regardant sa mère. La maman peut chatouiller la lèvre supérieure du bébé avec le mamelon pour l’inciter à ouvrir grand la bouche s’il ne le fait pas spontanément. Si besoin, on peut appuyer sur les fesses du bébé pour coller son ventre et décoller le nez du sein. Le menton du bébé est dans le sein, le bébé ne tire pas sur le sein, les lèvres sont ourlées. La mère peut soutenir le sein pendant la tétée la main en plateau, loin du mamelon.
Afin d’installer le bébé correctement, la maman doit commencer par bien s’installer elle-même, pour éviter les tentions, notamment des épaules, et ne pas relâcher la position en cours de tétée (sinon, le bébé risque de glisser sur le sein). Le bébé est tourné face à sa maman, ventre contre ventre, il ne tourne pas la tête pour téter, mais regarde sa maman, sa tête est à hauteur du sein, soutenue par l’avant-bras (en « madone ») ou la main sous la nuque du bébé (en « madone inversée » ou en « ballon de rugby »). La maman veillera à ce que le bébé soit bien proche d’elle, elle peut appuyer sur ses fesses pour le rapprocher au plus près de son ventre, sans coller sa tête contre le sein, ni pousser derrière la tête, sinon le bébé aura tendance à se rejeter en arrière.
La position en « madone » est la plus classique, le bébé a la tête sur l’avant-bras du même côté que le sein, ce bras maintenant également le bébé dans le dos.
La position en « madone inversée » est une position très efficace, qui aide beaucoup quand les bébés sont peu toniques, un peu prématurés, qu’ils sont petits ou ont des problèmes de succion. La maman soutient son bébé avec le bras opposé au sein, la main glissée sous la nuque du bébé, le coude calant le bébé contre elle. Cette position permet au bébé d’être très proche et bien soutenu, et d’avoir ainsi une prise du sein plus efficace.
La position en « ballon de rugby » paraît moins spontanée, mais est très pratique, car elle évite un appui du bébé sur le ventre de la maman. La maman voit bien mieux la bouche du bébé, et si elle a des seins volumineux, elle pourra plus facilement aider son bébé. La position en « ballon de rugby » se fait avec l’aide d’un coussin que l’on va caler à côté de la hanche de la maman, le bébé est posé contre la hanche de la maman, sous son bras, tourné vers elle, la main de la maman soutenant la nuque du bébé.
Quand la maman est allongée, elle peut s’installer en position « transat » ou allongée sur le côté, le bébé face à elle, ventre contre ventre, sa tête à hauteur du sein, le bras de la mère sous la tête du bébé ou l’entourant au-dessus.
Quand mettre bébé au sein ?
L’allaitement aux signes d’éveil, surtout les premières semaines, sera plus propice pour bien mettre le bébé au sein : dès que le bébé est éveillé, avant qu’il ne s’agite, la maman a tout son temps pour s’installer. Les autres signes d’éveil qui peuvent déterminer le moment où l’on peut mettre le bébé au sein sont, pendant un sommeil léger, des mouvements des membres, des étirements, les yeux qui roulent sous les paupières, des suçotements (langue, doigts...) (5).
En cas de difficultés
Parfois, les débuts sont difficiles, la maman peut avoir des douleurs de mamelon, des crevasses, ou le bébé peut avoir une prise de poids lente. Dans ces cas, revoir les positions du bébé au sein peut suffire à résoudre le problème. Il ne faut pas hésiter à se faire aider par une personne compétente.
Dans certaines situations, la position du corps a l’air tout à fait adéquate, et pourtant le bébé a du mal à prendre le sein pour différentes raisons dont nous allons voir quelques exemples. Dans ces différentes situations, il peut être utile de prendre le sein, de le masser..., cela se fera toujours avec une pression douce, sans douleur.
Si vous venez d’avoir votre montée de lait ou que vous avez un engorgement ou une mastite et que votre sein et/ou l’aréole sont tendus : pour faciliter la prise du sein, assouplir l’aréole avec une contre-pression (appui de la pulpe des doigts à la base du mamelon) pendant une à deux minutes. Le lait va se mettre à couler, et l’aréole étant plus molle et étirable, le bébé pourra plus facilement la saisir en bouche (6).
Si le bébé a du mal à saisir le sein et « glisse » dessus, ou si vous avez des seins volumineux : vous pouvez essayer de présenter le sein en « sandwich », en l’aplatissant entre le pouce et les quatre autres doigts en plateau. Cela va aider le bébé à prendre une grande « bouchée » de sein. Les doigts seront toujours loin du mamelon, positionnés à l’extérieur de l’aréole pour ne pas gêner la prise du sein (7).
Si votre bébé s’énerve sur le sein sans arriver à le prendre, que vous lui présentez le sein aux signes d’éveil et que vous avez déjà essayé les petites astuces précédentes, essayez la position « transat » en vous calant avec de nombreux coussins pour être le plus détendue possible ; et lorsque votre bébé s’éveille à peine, voyez ses réactions à plat ventre sur vous : beaucoup de bébés montrent plus de compétences dans cette position et cherchent le sein sans s’énerver.
Si malgré tout, il semble difficile à votre bébé de prendre le sein, il peut être nécessaire de vous faire aider par une personne formée à l’allaitement qui pourra vérifier s’il n’a pas de frein de langue ou un autre problème pouvant gêner la prise du sein et auquel vous pourrez ensemble trouver une solution.
Une danse entre la maman et son bébé
N’oublions pas que chaque dyade mère-enfant est unique, que les bébés savent faire du « breast-crawl » et les mamans les guider instinctivement en « Biological Nurturing », et donc ne mettons pas de dogme dans le positionnement au sein. La première règle en la matière est de « ne pas nuire » : ne pas avoir de gestes potentiellement nocifs comme pousser la tête du bébé dans le sein, et ne pas introduire trop de technique qui risque de court-circuiter les instincts maternels. Souvenons-nous que la tétée est une danse entre la maman et son bébé ! La maman peut apprendre les pas de cette danse si on lui montre toutes les positions possibles et qu’on lui donne des repères. Ensuite, il suffit d’installer des conditions propices à la tétée – calme, intimité, confort – et de... laisser faire.
Danielle Ortais
animatrice LLL, sage-femme, DIU LHAM
1. www.youtube.com/watch?v=a9SH55UzCSo
2. Déclaration conjointe (1989) Protection, encouragement et soutien de l’allaitement maternel – Le rôle spécial des services liés à la maternité.
3. Righard L, Alade MO, Effect of delivery room routines on success of first breast-feed, Lancet 1990 ; 336(8723) : 1105-1107.
4. www.biologicalnurturing.com/index.html, site en anglais, mais nombreuses photos très parlantes de BN.
5. Allaitement à la demande, allaitement aux signes d'éveil
6. Assouplissement par contre-pression
7. Technique de démonstration d'une bonne prise du sein
Références
• Colson Suzanne D., Positions optimales stimulant des réflexes facilitant l’allaitement, Dossiers de l’Allaitement 2009; 79.
• Colson Suzanne D., Allaitement : comportements innés ou compétence à acquérir ? Hors-Série Dossiers de l’Allaitement 2011.
• Barnes Anne J., When latching, feuillet du Dr J. Newman,1995.
• Eastman Andrea, The Mother-Baby Dance : Positioning and Latch-On, Leaven 2000.
• Newman Jack, Pitman Teresa, L’allaitement : comprendre et réussir avec Dr Jack Newman, Jack Newman Communications, 2006.
• Newman Jack, Pitman Teresa, La prise de sein, et autres clefs de l’allaitement réussi, éditions du Hêtre, 2010.
• Colson Suzanne D., Frantz Kittie, Mohrbacher Nancy, DVD Biological Nurturing. L'allaitement ZEN, Geddes Productions et Makelin Media Production, 2011.
Quand l'enfant grandit...
Passé les débuts, les positions que l’on peut prendre pendant l’allaitement peuvent être très diverses, un peu en fonction de ses habitudes, de son enfant qui grandit et des circonstances !
Un épisode de canaux lactifères bouchés incitera peut-être à tester des tétées en position de la louve (la maman à quatre pattes au-dessus du bébé allongé sur le dos, ce qui permet d’orienter le menton du bébé vers la zone touchée du sein) ou bien allongés tête-bêche (c’est-à-dire les pieds du bébé orientés vers la tête de la maman et son visage vers son ventre).
Les réveils nocturnes seront l’occasion de tétées allongées, la maman allongée sur le côté et son bébé niché dans le creux formé par les jambes repliées et le bras que la maman met spontanément au-dessus de la tête de son enfant (1). Parfois, ce sera un bébé devenu très curieux du monde qui l’entoure qui aura besoin de tétées allongées au calme, voire dans la pénombre.
Les mamans dont le lait sort trop vite, trop fort apprécient les tétées en position « transat », allongées ou en position de « petit cow-boy » (le bébé est assis à cheval sur les genoux de la maman) (2).
Il est aussi tout à fait possible d’allaiter en portant son enfant en écharpe ou bien en porte-bébé hamac.
Les mamans de jumeaux utilisent de multiples astuces pour des tétées simultanées de leurs enfants (3), tout comme les mamans pratiquant le co-allaitement (allaitement d’enfants d’une même fratrie et d’âges différents) : ce sera souvent un subtil mélange des différentes positions connues, pour permettre les tétées en tandem tout en tenant compte de la morphologie et des besoins de chacun des enfants.
Si, les premiers temps, la maman a intérêt à faire attention à la position de son bébé au sein, bien souvent, l’expérience aidant, les positions s’assouplissent, et ensuite ce sont les bébés qui prennent des positions très originales ! Il n’est pas rare qu’un bambin profite que sa maman est assise pour venir téter tout en restant debout. Une maman racontait qu’une fois, alors qu’elle se lavait les cheveux en se penchant par-dessus la baignoire, son bambin avait trouvé très pratique d’avoir les seins en accès libre et avait profité de l’occasion pour une tétée express. Une vidéo (4) sur Internet montre un bambin profitant que sa maman yogi est en équilibre sur la tête pour téter.
Ces acrobaties sont assez anecdotiques, mais au fil du temps, il arrive que les bambins, prenant (trop ?) leurs aises, puissent blesser leur maman : un détail qui attire leur attention, et ils peuvent tourner la tête brusquement tout en gardant le mamelon dans la bouche ; ou bien, ils descendent inopinément des genoux pour vaquer à une occupation tout en continuant à téter ; ou encore, ils veulent observer leur environnement (par exemple : un écran attire leur attention (5)) sans arrêter de téter...
Ces expériences peuvent s’avérer très douloureuses pour la maman : irritations, frottements, voire morsures et mamelons blessés. Si ces douleurs sont consécutives à un épisode bien défini, il sera aisé à la maman de faire attention à ce que son enfant mette fin à la tétée avant de s’intéresser à autre chose. Mais les douleurs qui s’installent petit à petit peuvent faire penser à des origines différentes (candidose, eczéma...). Quelle que soit la cause d’une apparition de douleurs avec un bambin, refaire le point sur la position d’allaitement, sur l’ouverture de la bouche et sur comment la tétée se termine permettra généralement de retrouver des tétées plus agréables.
Quoi qu’il en soit, et quelle que soit la position d’allaitement que vous adopt(er)ez, si celle-ci est confortable pour vous et votre enfant, profitez de ces moments de calme et de complicité... la vie d’un bambin est tellement trépidante !
Myriam Loreau
animatrice LLL
1. Ball H., Sommeil de l’enfant, allaitement et partage du lit, Hors-Série Dossiers de l’Allaitement 2011.
2. Allaiter aujourd’hui 2009, n° 78, Trop de lait, trop vite, trop fort
3. Allaiter aujourd’hui 2008, n° 75, Allaiter des jumeaux, quel défi !
4. http://www.koreus.com/video/yoga-bebe.html
5. Loreau M., Mamelon irrité chez une mère allaitant un bambin, Dossiers de l’Allaitement 2011.
Pour poser une question, n'utilisez pas l'espace "Commentaires" ci-dessous, envoyez un mail à la boîte contact. Merci