Par choix ou par nécessité, un certain nombre de mères donnent, en complément de leur lait et en plus des tétées, leur propre lait exprimé ou du lait industriel pour bébé. Ce complément peut être donné de différentes façons : au biberon, au gobelet, au DAL, à la pipette, à la seringue sans aiguille, etc.
Voir aussi le dossier Donner son lait autrement qu'au sein.
Documentation LLL
Allaiter Aujourd'hui
- AA n° 102 - L'allaitement des jumeaux (et plus)
- AA n° 80 - Le matériel autour de l'allaitement
- AA n° 78 - Allaiter des jumeaux : quel défi !
- AA n° 66 - Donner son lait autrement qu’au sein
- AA n° 52 - Allaitement des prématurés
- AA n° 45 - Allaitement des jumeaux et plus
- AA n° 44 - Fréquence et durée des tétées
- AA n° 35 - Les gadgets de l'allaitement
- AA n° 28 - Les problèmes de succion
- AA n° 26 - Manque de lait : mythes et vérités
Feuillets
Dossiers de l'allaitement
- DA n° 119 - Le point sur la confusion sein-tétine
- DA n° 69 - Dons de suppléments aux bébés allaités en maternité
- DA n° 60 - Cas cliniques : Utilisation ponctuelle d'un DAL pour supplémenter un bébé dont l'allaitement démarre difficilement
- DA n° 59 - Comment uiliser le biberon
- DA n° 52 - Utilisation d'un biberon en cas de problème d'allaitement
- DA, spécial hors-série 4ème JIA - Le gobelet, une méthode d'alimentation infantile - Sandra Lang
- Raisons médicales acceptables pour donner des compléments aux nourrissons allaités (Extrait du feuillet "Auto-test pour les services envisageant de devenir Hôpitaux amis des bébés")
- Feuillet DAL "maison". Bloc de 50 feuillets en vente à la boutique
Autres textes LLL
Questions/réponses (mises à jour au 25/05/2023)
Q – Nous souhaitons pour notre enfant à naître un allaitement mixte. Quel type de lait artificiel devrons-nous lui donner ?
R de Marie Courdent, animatrice LLLF, puéricultrice IBCLC, DIULHAM et Julie Hamdan, animatrice LLLF, médecin, DIULHAM, IBCLC – En cas d’alimentation mixte, les sociétés savantes de pédiatres et d’allergologues recommandent une préparation pour nourrissons (PPN) classique, produit traditionnellement appelé lait 1er âge. D’après ces mêmes sociétés savantes, et sur la foi des études, les PPN "Relais de l’allaitement maternel" n’apportent aucun bénéfice par rapport à un lait artificiel classique.
Q – J’attends notre second enfant. Pour l'aîné, lui aussi allaité, j’ai dû donner des compléments de lait industriel durant le séjour en maternité. Si cela devait se reproduire, j’aimerais éviter d’introduire une Préparation Pour Nourrissons à base de lait de vache. Que puis-je faire ?
R de Marie Courdent, animatrice LLLF, puéricultrice IBCLC, DIULHAM, Julie Hamdan, animatrice LLLF, médecin, DIULHAM, IBCLC, et Vanessa Lasne, animatrice LLLF, IBCLC – Quelle bonne idée d'anticiper cette éventualité, car vous allez pouvoir, avec l'accord des professionnels qui suivent votre grossesse, dès 36-37 semaines d’aménorrhée, commencer à exprimer à la main du colostrum. Cette pratique encore peu connue fait peu à peu son chemin dans les maternités. N’hésitez pas à en parler pendant la grossesse avec les professionnels qui vous suivent. Il sera recueilli dans des seringues, congelé chez vous, et apporté à la maternité si besoin et si possible. Si toutefois vous n’aviez pas l’autorisation d’apporter ce colostrum recueilli à l’extérieur, n’hésitez pas à demander de quoi le recueillir sur place, pendant ou après le travail (seringue ou petit flacon). Ainsi, en cas de nécessité de compléments, vous éviterez tout produit industriel à base de lait de vache. Vous réduirez donc les risques que votre enfant se sensibilise aux protéines du lait de vache et déclare ultérieurement une allergie à ces mêmes protéines. Vous permettrez aussi à votre bébé de conserver intact son microbiote, qui est si spécifique aux bébés allaités exclusivement. Voir aussi Le point sur l'hypoglycémie du nouveau-né.
Q – Je viens d’accoucher, et je suis toujours à la maternité. À J3, mon bébé allaité exclusivement continue à perdre du poids. Le personnel commence à nous parler de lait industriel à donner en complément. Vers lequel se tourner ?
R de Marie Courdent, animatrice LLLF, puéricultrice IBCLC, DIULHAM, et Julie Hamdan, animatrice LLLF, médecin, DIULHAM, IBCLC – Si, malgré des tétées très fréquentes, parfois toutes les heures, toutes les 2 heures, aux deux seins à chaque fois, en utilisant la compression du sein avec votre main pour lui procurer plus de lait, en s’aidant de la position instinctive ou BN (Biological Nurturing) qui permet à un bébé endormi de téter, et plus généralement au bébé d’exprimer tous ses réflexes et toutes ses compétences, et en utilisant l'expression manuelle de colostrum après chaque tétée, qui peut lui être donné à la petite cuillère "en dessert", si, malgré tout cela, son poids continue à chuter et que les pédiatres prescrivent un complément, les recommandations des sociétés savantes de pédiatres et d'allergologues sont formelles : la préparation indiquée dans ce cas est un hydrolysat de protéines et non un lait 1er âge (PPN) classique. En effet, l’hydrolysat, fabriqué à base de lait de vache, ne comporte plus de protéines spécifiques du lait de vache (PLV), elles ont été cassées en tout petits morceaux, contrairement aux PPN classiques qui comportent des PLV entières. Cette recommandation très forte vise tout d’abord à ne pas donner de complément quand d’autres pistes existent pour optimiser l’allaitement. Dans les rares cas où ces compléments sont réellement indispensables, afin de prévenir une sensibilisation aux PLV qui risquerait de déclencher une allergie aux protéines du lait de vache (APLV) quand l'enfant en reconsommera plus tard, ils doivent donc être donnés au moyen d’un hydrolysat de protéines. Cette recommandation, fondée sur les preuves, est valable que l’enfant ait ou non des antécédents d’allergie, notamment familiaux.
Certains spécialistes proposent, éventuellement, à la place d’un hydrolysat de protéines du lait de vache, un lait industriel ou Préparation Pour Nourrissons à base de protéines de riz, sans qu'il y ait d'étude formelle sur ces produits en prévention des APLV.
Les nourettes d’hydrolysat de protéines de lait de vache (des petits flacons prêts à l’emploi), distribués en maternité, existent et il faut vraiment exiger ce type de lait industriel. On sait que l’exposition ponctuelle et très précoce aux PLV causée par les compléments de lait artificiel durant les premiers jours de vie représente la principale cause d’allergie ultérieure aux protéines de lait de vache chez les bébés allaités.
Q – Je dois sortir aujourd'hui de maternité, mon allaitement a parfaitement bien démarré, mon bébé est allaité exclusivement sans avoir reçu aucun complément. Or, comme il a des antécédents familiaux d'allergie alimentaire (au choix : papa, maman, frère, sœur), le pédiatre me demande d'arrêter l'allaitement exclusif et de donner tous les jours 10 ml de lait 1er âge classique. Je voulais tous les avantages de l'allaitement exclusif pour mon enfant, et voilà qu'une prescription médicale va à contresens de ce projet. Que dois-je faire ?
R de Marie Courdent, animatrice LLLF, puéricultrice IBCLC, DIULHAM, et Julie Hamdan, animatrice LLLF, médecin, DIULHAM, IBCLC – Certains pédiatres allergologues francophones ont en effet publié récemment des articles indiquant la proposition (qu’ils n’ont fort justement pas nommée "recommandation") d’administrer du lait artificiel 1er âge à raison de 10 ml par jour, jusqu’à la diversification, chez les bébés exclusivement allaités dits "à risque atopique" (ce qui est assez large et flou). Nous commençons à recueillir des témoignages de mamans à qui il a été préconisé de suivre cette "proposition", telle quelle ou avec diverses variantes (1 biberon par jour, 1 biberon par semaine...). L'étude sur laquelle s’appuie ces allergologues est unique, a été menée au Japon où les pratiques alimentaires et d’allaitement ne sont pas forcément extrapolables à la France. Elle comporte des biais méthodologiques, n'est pas suffisamment solide pour étayer des recommandations et justifier cette "expérimentation grandeur nature", quand on sait l'impact que cela peut potentiellement avoir sur l'allaitement.
Sur la flore intestinale d’abord, puisque de nombreuses recherches sont en cours sur le sujet et qu’il est scientifiquement établi que les microbiotes du bébé allaité exclusivement et non exclusivement ne sont pas les mêmes, et que le microbiote intestinal participe à l’état de santé du futur enfant et adulte.
Sur la durée d’allaitement ensuite, puisqu’il est également prouvé que l’introduction de compléments de lait artificiel est associée à des durées d’allaitement plus courtes. En effet, cette "proposition" amène à avoir une boîte de lait 1er âge classique dans la cuisine. Sur un plan pratique, le lait 1er âge ne se reconstitue que par volumes de 30 ml, et la boîte ouverte se conserve peu de temps. Va-t-il donc falloir gaspiller du lait industriel, les parents vont-ils donner les 30 ml pour ne pas en jeter ? Un soir de doutes, de questionnements, ou pour toute autre "bonne" raison, il peut être tentant, puisqu’elle est là, entamée, et qu’elle a une durée de vie de trois semaines, de donner, en plus ou à la place d'une tétée, un biberon de ce lait industriel. De même qu'un loup dans une bergerie mange les moutons, si les biberons se répètent, ils risquent de "manger" (remplacer) les tétées, ce qui peut vite ressembler à une pente savonneuse conduisant au sevrage, plus précoce que souhaité et qui peut laisser un goût amer…
Le Professeur Dominique Turck, pédiatre spécialisé en gastroentérologie–nutrition au CHU de Lille, est très précis à ce sujet : "Cette proposition est non fondée et totalement irresponsable ." (voir la vidéo de l'intervention du Professeur Turck lors de la conférence du 14 mars 2023).
Q – Notre séjour en maternité se termine et j'ai dû, durant ces quelques jours, à la demande des professionnels de santé, donner des compléments de lait artificiel 1er âge classique (aux protéines entières). Lors de l'examen de sortie de la maternité, le pédiatre m'a demandé de poursuivre, alors que mon bébé est dorénavant exclusivement allaité, le don de lait 1er âge à raison de 10 ml par jour (parfois 30 ml par jour, un biberon par jour, un biberon par semaine...). Que penser de cette prescription ? Que devons-nous faire ?
R de Marie Courdent, animatrice LLLF, puéricultrice IBCLC, DIULHAM, et Julie Hamdan, animatrice LLLF, médecin, DIULHAM, IBCLC – Les recommandations de bonne pratique n’ont donc pas été respectées puisque, dans ce cas de figure, le produit recommandé est un hydrolysat et non une préparation pour nourrissons (PPN) classique. C’est néanmoins encore fréquent en 2023 en France.
Il faut des études solides pour bouleverser des pratiques étayées et validées. À ce jour, il n’existe pas de telles études permettant de prouver que l’exposition du bébé à de petites quantités de lait 1er âge classique, quotidiennement, diminuerait le risque d'APLV ultérieurement, et ce sans impact négatif sur l’allaitement. Il n’y a aucune étude sur une exposition hebdomadaire à du lait artificiel. En résumé, il n’y a actuellement pas de solide justification à s’engouffrer dans de nouvelles pratiques non fondées sur les preuves. Ces conseils du pédiatre sont basés sur des articles de pédiatres allergologues francophones, eux-mêmes basés sur une étude unique réalisée au Japon qui comporte de nombreux biais. Il ne s'agit donc nullement de recommandations d'une société savante, ni de recommandations d'un organisme public de santé (en France, ministère de la Santé, HAS, Santé Publique France par exemple). De plus, il faut prendre en considération l'impact potentiel qu’un tel conseil peut avoir sur l'allaitement exclusif (danger d’avoir sous la main une boîte de lait en poudre les soirs de doute ou de fatigue…), le microbiote qui n’est pas le même si le bébé est exclusivement allaité ou s’il reçoit du lait industriel, même en petite quantité, etc.
Q – Je quitte la maternité avec mon bébé allaité exclusivement. On me parle de lui donner tous les jours du lait 1er âge pour prévenir les allergies. Je consomme du lait de vache. Je sais que des PLV vont passer dans mon lait. Cela devrait suffire pour le protéger d’une APLV, n’est-ce pas ?
R de Marie Courdent, animatrice LLLF, puéricultrice IBCLC, DIULHAM, et Julie Hamdan, animatrice LLLF, médecin, DIULHAM, IBCLC – Recevoir, via le lait maternel, des protéines de lait de vache consommées par la mère, qui ont été digérées, métabolisées, et sont devenues des petits peptides (protéines plus courtes) n’a pas le même impact immunogène que recevoir directement des protéines entières de lait de vache dans une PPN (lait artificiel) classique. Les pédiatres allergologues s'accordent actuellement sur le fait que la consommation de protéines de lait de vache (PLV) par la mère qui allaite ne suffit pas à éviter une allergie aux PLV ultérieure chez l’enfant. Les PLV ainsi modifiées que l'on trouve dans le lait maternel peuvent aider l'enfant à acquérir une tolérance, ou au contraire déclencher une réaction allergique.
Autres questions/réponses
Q – Lors de mon séjour à la maternité (ou, au choix, à la visite de la sage-femme, ou lors de la consultation médicale, lors de la consultation pédiatrique, etc.), il m'a été demandé pour une "bonne raison" de donner un ou des biberons de lait industriel. Je l'ai très mal vécu. Est-ce que d'autres mères ont ressenti la même chose que moi ?
R – Oui, vous n’êtes la seule à avoir été dévastée quand on vous a demandé de donner un biberon de lait industriel. Certaines mères qui ont dû s’y résoudre ont même parlé d’un deuil à faire. Lors d’un sondage, à la question "quel serait votre premier sentiment si vous deviez donner un biberon de lait industriel ?", des mères motivées pour allaiter exclusivement ont répondu, par ordre d’importance, que leur sentiment serait : colère ; déception ; désespoir ; échec ; incapacité / dévalorisée / nullité / impuissante / acculée / infantilisée / tristesse ; peur/ angoisse / culpabilité ; injustice / frustration / écœurement / volée / dépossédée ; confusion / choquée / désemparée / désarroi / frustration / sidération ; pas d’accord (refus).
Feuillets du Docteur J. Newman
- Feuillet n° 1 - Bien commencer l'allaitement
- Feuillet n° 5 - Utilisation d'un dispositif d'aide à la lactation (ou dispositif d'aide à l'allaitement)
Vidéos
Voir les vidéos du Dr Jack Newman sur l'utilisation d'un DAL
Autres documents
- Recommandations d’hygiène pour la préparation et la conservation des biberons de l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments)
- Protocole de l'Academy of Breastfeeding Medicine - Recommandations pour le don de compléments en maternité chez le nouveau-né à terme et en bonne santé allaité
Bonjour Sarah,
Suite à cette obligation qui vous a été faite de donner à votre nouveau-né, que vous vouliez allaiter exclusivement, 10 ml de lait industriel classique, donc je suppose 1er âge, à protéines entières, vous avez le droit d’être en colère, déçue, inquiète, triste. Mais vous n’êtes coupable de rien car vous avez fait confiance à un professionnel de santé dont le métier est, normalement, d’assurer la santé de votre enfant. En fait, ce n'est même pas vraiment l'auxiliaire de puériculture qui est à blâmer, elle n’a fait qu’obéir aux protocoles de la maternité. Les responsables sont les professionnels qui ont établi des protocoles d’accompagnement de l’allaitement dans cette maternité qui ne suivent pas les recommandations de la Société Française de Pédiatrie qui a confirmé, en septembre 2023, que si supplément il fallait apporter à un bébé que la maman avait l'intention d'allaiter, ce devait être un hydrolysat de protéines.
Article des Archives de la Pédiatrie novembre 2023
Pour ce qui est de votre bébé le don de ce supplément ne signe pas obligatoirement qu'il va déclarer une Allergie aux Protéines du Lait de Vache. Y a-t-il des antécédents d’allergies chez son papa ou chez vous même ? Etes-vous allergique avec eczéma, rhume des foins, rhinite, allergies alimentaires , urticaire ? Même en cas de risque tous les enfants ne deviennent pas allergiques. Pour devenir allergique, il y a tout un contexte qui joue : la naissance, césarienne où voie basse ; la prise d'antibiotiques pendant la grossesse et après.. C'est un sujet très complexe et on est loin de tout connaitre. Vous parlez de ballonnements. Les bébés allaités peuvent présenter ce qu'on appelle des coliques, ce qui ne veut pas dire grand-chose, mais en fait leur appareil digestif doit se mettre en route et par exemple il est normal qu'il fasse beaucoup de gaz, que leurs selles soient jaunes et liquides. Si votre bébé n'a pas d'autres symptômes qui vous préoccupent, rien ne dit qu’il commence une allergie aux Protéines du Lait de Vache. Quant à son microbiote, il n'y a pas d'étude sur le sujet mais je ne pense pas que 10 ml auront eu un impact important. Tout le bon lait de maman que vous lui donnez depuis a certainement permis qu'il se constitue un microbiote semblable à tous les bébés allaités exclusivement.
Bon maternage par l’allaitement
Marie Courdent Animatrice LLL France Lille
Bonjour,
A J2, une auxiliaire puéricultrice de la maternité m'a demandé de compléter après mon allaitement exclusif avec du lait artificiel classique, car le poids de bebe etait trop proche des -10% du poids de naissance, ce qui ne nous permettrait pas de sortir à J3. Sous pression, j'ai donné (au maximum)10ml, un peu crachouillé par bébé qui n'aimait pas vraiment ça et pas top derrière du point de vu digestif. Bref après je me suis réveillée et opposée catégoriquement à en redonner, ma montée de lait commençait tout juste et ma petite a repris du poids le lendemain, ce qui nous a permis de sortir (faut dire que l'hôpital est tout sauf reposant). En discutant avec d'autres personnes de la maternité, on a compris que c'était une erreur, il fallait attendre la montée de lait et au pire compléter sans proteine de lait de vache. Bref, c'est fait maintenant mais j'aimerais savoir quelles sont les conséquences sur le bébé d'avoir "céder " sur 10ml de lait artificiel classique à J3, qui aujourd'hui est en allaitement exclusif (3e semaines de vie), elle présente des ballonnements, est ce lié ? Ya t il un risque sur le développement d'allergies, un changement du microbiote avec la mise en contact avec cette quantité malgré l'allaitement exclusif...? Merci d'avance, je regrette tellement...
En réponse au commentaire ci haut...
Je me retrouve dans votre commentaire...j'ai des difficultés à allaiter mon 4eme enfant. Mes précédents allaitement n étaient pas faciles mais je avais subtrouverbmon rythme. Pour celui ci par contre mon bébé n à pas repris son poids de naissance et à eu du mal à téterelle alors que je ne ai pas vraiment de changement dans ma vie comparé aux autres allaitements. Mon bébé ne arrive que à dormir dans les bras et recommencer à prendre du poids..la nuit je me dit ça y estbdemain je lui donne un biberon et en voyant aussi les articles sur l allaitement je me culpabilise,..et j'essaye de tenir bon pour que mon bébé" ait le meilleur" mais le meilleur. ..est-ce une maman fatiguée..grincheuse...qui se nourrit trop vite...Et qui risque soit de faire tomber bébé la nuit..ou en cododo etouffer un bébé?? Me disais je...ou une maman collée au bébé I ne peut refaire son sport ou rééducation périnéale. .ou le minimum de rangement à la maison..? Voilà pourquoi chaque nuit je me dis...demain je acheté du lait en poudre..
Bonjour,
J'ai lu attentivement vos fiches, tout comme j'ai passé les 12 dernières semaines à lire presque tout ce que vous publiez. J'avais/j'ai un projet d'allaitement très installé, très volontaire, très motivé. Mais j'ai des douleurs et des crevasses depuis le tout début, je vois bien que mon bébé (2 mois et demi) a une succion pas parfaite, qu'il a du mal à téter efficacement et que ma lactation se tarit. Je pense qu'il a un frein de langue restrictif mais aucun des deux pédiatres qui y ont jeté un œil (oui, ils n'y ont que jeté un œil) n'ont voulu me le confirmer et même la consultante en lactation que j'ai consultée m'a dit que oui, peut-être, ça pourrait expliquer les crevasses, mais que ce n'était pas un gros frein donc que ça passerait tout seul. Mais mon fils tète de plus en plus souvent et de moins en moins efficacement, il n'est jamais rassasié, j'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour stimuler malgré les douleurs, les seins qui saignent souvent, mais je passe mes journées (et mes nuits) depuis bientôt 3 mois à ne rien faire d'autre que le mettre au sein en serrant les dents, tirer mon lait, le remettre au sein, etc. Sans compter que j'ai déjà eu 3 mastites. Bref, sans soutien des professionnels de santé qui m'entourent, je ne vois plus d'autre solution que d'introduire des compléments. Ça me fend le cœur et je sais très bien que ça suppose d'accepter le fait que ma lactation puisse se tarir complètement. Et là où je veux en venir c'est que certains de vos documents sont très culpabilisants, ils laissent penser que le choix du mal nommé "allaitement mixte" est forcément un choix de confort fait par des parents qui n'ont pas compris le principe d'offre et de demande de l'allaitement maternel. Je trouve ça très indélicat vis-à-vis des gens qui ont très bien compris et qui connaissent très bien les risques mais qui sont très mal accompagnés. Je ne vais pas couper le frein de langue de mon fils moi-même, si personne ne m'aide, je suis donc bien obligée de trouver un autre moyen de le nourrir suffisamment.... Merci tout de même pour tout votre travail d'information et d'accompagnement !
Allez voir le texte de WABA ici :
https://www.lllfrance.org/vous-informer/actualites/1794-allaitement-et-vih
qui fait le point le plus récent sur allaitement et VIH.
que pouvons entendre par l'allaitement maternel et le vih/sida?
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