Dans le document de la Haute Autorité de Santé intitulé Favoriser l’allaitement maternel. Processus – Évaluation (juin 2006), on pouvait lire : « La plupart des médicaments (consulter d’autres sources d’information que le dictionnaire Vidal) sont des contre-indications abusives à l’allaitement. »
Comme autre source d’information, il y a en premier lieu le « coin du prescripteur » des Dossiers de l’allaitement (chaque nunéro comporte une rubrique sur l'allaitement et les médicaments ou traitements pour la mère allaitante).
Documentation LLL
Allaiter Aujourd'hui
• AA n° 92 - éditorial On peut allaiter ET se soigner !
• AA n° 50 - Et le sevrage, comment ça se passe ?
• AA n° 29 - Allaitement et maladies de la mère
Dossiers de l'allaitement
• DA n° 192 - Gestion des problèmes ORL pendant l’allaitement
• DA n° 184 - Anticorps monoclonaux pendant l’allaitement
• DA n° 181 - Opiacés et allaitement
• DA n° 180 - Laxatifs pendant l'allaitement
• DA n° 179 - Taux plasmatique et lacté maternels des benzodiazépines
• DA n° 178 - Antidépresseurs et allaitement
• DA n° 177 - Traitement des affections respiratoires hivernales chez la mère allaitante
• DA n° 177 - Antiémétiques et allaitement
• DA n° 176 - Anticoagulants oraux directs pendant l'allaitement
• DA n° 175 - Anesthésie générale et allaitement
• DA n° 135 - Imagerie diagnostique chez la femme enceinte et allaitante. À télécharger en bas de la page.
• DA n° 119 - Médicaments et allaitement : une attitude positive pour conseiller les mères
• DA n° 62 - Médicaments et allaitement
• DA n° 47 - Rééducation périnéale et allaitement
• DA, spécial hors-série 5ème JIA - La prescription de médicaments chez les mères allaitantes - Thomas Hale
Autres textes LLL
Témoignage
Marie (mon chemin d'allaitement)
Feuillets du docteur J. Newman
• Feuillet n° 18 : Comment savoir qu'un professionnel de la santé ne soutient pas l'allaitement
Autres documents
• Fiche technique VIGItox (bulletin d'information rédigé par les médecins et pharmaciens du service Hospitalo-Universitaire de Pharmaco-Toxicologie des Hospices Civils de Lyon), Anesthésie chez la femme en début de grossesse ou qui allaite : quel est le risque ?" : quel est le risque ?
• Protocole clinique #15 de l'Academy of Breastfeeding Medicine sur l'analgésie et l'anesthésie chez la mère allaitante. Extrait : "Les mères d’un nouveau-né à terme, ou d’un bébé plus âgé, peuvent habituellement reprendre l’allaitement dès qu’elles sont réveillées, stables, avec un bon niveau de vigilance."
• CRAT, Produits de contraste iodés hydrosolubles – Grossesse et allaitement
• Protocole clinique #35 de l'Academy of Breastfeeding Medicine "Soutenir l’allaitement pendant une hospitalisation maternelle ou infantile". Ce protocole présente les soins recommandés en cas d’hospitalisation d’une mère allaitante ou de son enfant allaité, et peut être utilisé pour établir des normes afin de mettre en œuvre ce modèle de règlement.
• Protocole clinique #30 de l'Academy of Breastfeeding Medicine sur masses mammaires, problèmes mammaires, et imagerie diagnostique chez la femme allaitante
Ressources
• Le CRAT, service d’information sur les risques des médicaments, vaccins, radiations et dépendances, pendant la grossesse et l'allaitement.
• e-lactancia (en anglais et en espagnol)
• Centre de pharmacovigilance de Lyon : 04 72 11 69 97
• Centre de pharmacovigilance d’Angers : 02 41 35 45 54
Question/réponse
Q – Je dois passer une IRM avec une injection pour visionner ma vessie. En prenant rendez-vous, j’ai précisé que j’allaitais mon enfant de 9 mois. La secrétaire m’a dit que je devais arrêter l’allaitement 24 heures avant l’examen. J’ai demandé "Pourquoi ?". Elle a réalisé que ce n’était pas très logique et a promis de se renseigner. Elle m’a rappelée en disant : "Vous ne devez pas allaiter durant les 24 heures qui suivent l’IRM." Comme un sevrage temporaire est inenvisageable pour moi, en conséquence je ne vais pas effectuer cet examen que je vais reporter ! Est-ce vraiment la conduite à tenir ?
Dans le DA n° 135 (voir fichier en bas de la page), la réponse est sans appel : "Aucune suspension de l’allaitement n’est nécessaire".
Dans le Protocole 31 de l'Academy of Breastfeeding Medecine (2019) Études sur la Radiologie et la Médecine nucléaire chez la mère qui allaite, il est écrit : "IRM avec injection intraveineuse de produit à base de gadolinium. Le gadolinium est un métal lourd utilisé dans des produits de contraste afin d’augmenter la visualisation des structures vasculaires et des organes à l’IRM. Moins de 0,04 % de la dose administrée à la mère est excrété dans le lait, et moins de 1 % de ce qui passera dans le lait sera absorbé au niveau du tractus digestif du bébé allaité. Par conséquent, l’enfant sera exposé à moins de 0,0004 % de la dose administrée à la mère par voie intraveineuse. L’ACR souligne, dans sa brochure sur les produits de contraste, que la mère peut sans danger poursuivre l’allaitement après l’administration intraveineuse de produits de contraste à base de gadolinium. Cette recommandation est fondée sur de nombreuses études qui ont démontré l’efficacité et l’innocuité des produits de contraste à base de gadolinium chez les mères allaitantes. Le goût du lait maternel peut être légèrement altéré après l’administration en intraveineuse de produits de contraste à base de gadolinium, mais cela ne présente pas de danger pour le bébé allaité."
Sur e-lactancia, on lit : "Les examens d'imagerie par résonance magnétique (IRM) pratiqués sur la mère n'affectent ni le lait maternel ni l'allaitement. Le champ électromagnétique et les ondes radio générés par cette technique ne provoquent pas de changements nocifs dans la composition du lait. Immédiatement après la fin de cette exploration, l'allaitement peut être repris avec succès. La plupart des sociétés scientifiques de radiologie s'accordent à dire qu'après une IRM, il n'est pas nécessaire de sevrer temporairement le bébé allaité. Les différents produits de contraste, dérivés du gadolinium, utilisés pour les explorations en Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) sont considérés comme compatibles avec l'allaitement, car ils sont rapidement éliminés (demi-vie d'élimination inférieure à 2 heures). Ils subissent très peu de modifications métaboliques et sont pratiquement non absorbables par voie orale. Ils sont structurellement très proches les uns des autres. Il a été démontré que certains d'entre eux ne sont pas ou peu excrétés dans le lait. Moins de 0,04 % de la dose administrée à la mère passe dans le lait. En raison de sa faible biodisponibilité orale, l'absorption intestinale devrait être inférieure à 1 % de la dose absorbée par le nourrisson. La dose maximale reçue par le nourrisson est considérée comme inférieure à 0,0004 % de la dose maternelle, ce qui est bien inférieur à la dose administrée à un nouveau-né qui subit un examen IRM." (traduit avec DeepL.com, version gratuite)
Bien sûr qu'il y a des antalgiques compatibles avec l'allaitement !
Allez voir sur le site du CRAT (et conseillez à vos professionnels de santé de le consulter avant de dire n'importe quoi !) :
http://lecrat.fr/spip.php?page=article&id_article=853
Bonjour,
J'ai une hernie discale qui me fait énormément souffrir et j'allaite mon fils de 7 mois aui est aussi diversifié, il ne prend pas le biberon juste mon lait jai commencé la diversification a ses 4mois et demi. La je souffre énormément et pour le moment les séances de physiothérapie ne m'aide pas vraiment, je voudrais savoir quels médicaments (paracetamol et ibuprofen) lesquels prendre sans nuire a mon bb, car mon orthopédiste et le neurochirurgien m'ont déconseillés les 2 que c'est pas compatible avec l'allaitement.
Je suis vraiment perdue.
Merci.
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